«Manque de soignants, de conducteurs et de services publics: comment la France des oubliés s’entraide»

On les a aperçus avec leurs gilets jaunes sur le tableau de bord de leur voiture, on les entend autour de la dinde de Noël, lorsque les familles venues de partout racontent leur vie quotidienne, loin des hôpitaux, des métros ou des lycées. Il faut écouter ces ruraux raconter comment le voisin agriculteur s’est organisé pour conduire les enfants des fermes isolées au collège de la sous-préfecture ou que le dernier médecin parti en retraite a repris un peu de service, faute de remplaçant. Et puis il y a le centre de loisirs qui ne trouve plus d’animateurs, l’installation de la fibre repoussée aux calendes grecques…