À l’heure du Vendée Globe 2024

À 13 h 02, dimanche 10 novembre, ils seront seuls au monde. Et ce même si des millions de visiteurs sont venus admirer leurs bolides des mers à quai aux Sables d’Olonne. Et ce quatre ans après une édition qui s’était tenue à huis clos en raison de l’épidémie de Covid-19.

Certes, de nos jours, la montre n’est pas l’équipement le plus essentiel à bord : GPS, vivres et kit de soins sont sans doute plus essentiels. Mais pour garder un point d’accroche temporel dans un quotidien où le sommeil n’a plus guère sa place, un instrument de mesure du temps n’a rien d’inutile. Car qui dit course dit temps. Combien de jours les solitaires les plus rapides passeront-ils en mer pour la dixième édition du Vendée Globe ? À vrai dire, à peine la moitié des participants arrivent en général à boucler cette solitaire sans escale ni assistance, tant cette aventure suppose de repousser les limites techniques, physiques et mentales. Depuis sa première édition en 1989, seuls 200 marins ont participé à la course autour du monde du Vendée Globe, et à peine plus de la moitié - 114 au total - a franchi la ligne d’arrivée, après une course folle de plus de 50 000 kilomètres (31 000 milles). Le vainqueur devrait franchir la ligne d’arrivée en janvier, après avoir passé au moins 70 jours sans poser le pied sur la terre ferme.

Les monocoques de ces skippers doivent mesurer 18,28 mètres de long pour un tirant d’eau de 4,50 mètres. Mais leurs voiles gigantesques leur permettent d’atteindre une vitesse maximale au portant de près de 40 noeuds, faisant d’eux les monocoques les plus puissants au monde pilotés par un skipper en solitaire. Cette année, 40 skippers prendront le départ de la course, le 10 novembre 2024 depuis les Sables d’Olonne. Ils descendront vers le sud jusqu’au cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud, traverseront les océans Indien et Pacifique et passeront par le cap Leeuwin en Australie et le cap Horn en Amérique du Sud, avant de remonter vers le nord jusqu’à la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne. En 2017, Armel Le Cléac’h établit un record en remportant la course en 74 jours. Les skippers devront cette année franchir la ligne d’arrivée dans le temps réalisé par le dernier concurrent ayant terminé le Vendée Globe 2020-21, soit 116 jours, 18 heures, 15 minutes et 46 secondes.

Ulysse Nardin Diver NET Vendée Globe Ulysse Nardin

La maison horlogère suisse indépendante Ulysse Nardin est pour la deuxième fois partenaire et chronométreur Officiel du Vendée Globe, après un premier partenariat en 2020-2021. À elle de mesurer ce temps passé en mer par ces navigateurs et les navigatrices. Elle vient de profiter du départ de la course pour dévoiler sa Diver NET Vendée Globe, une édition limitée à 300 pièces intégrant une incroyable sélection de matériaux recyclés et upcyclés, entre acier, fibre de carbone et filets de pêche. Plus innovant encore, même si l’effort est plus symbolique qu’essentiel, l’échappement du mouvement est fabriqué à partir de silicium upcyclé.

Ulysse Nardin Diver NET Vendée Globe Ulysse Nardin


De son côté, Hublot a décidé de soutenir le skipper suisse Alan Roura, qui prendra le départ de son troisième Vendée Globe consécutif à bord de l’IMOCA Hublot. Le marin de 31 ans portera au poignet sa montre collector en fibre de carbone “Big Bang Unico Sailing Team ». “Mon souhait sur ce Vendée Globe, c’est de partager avec toute mon équipe, mes partenaires, et tous les Suisses qui me suivent, mon bonheur d’être en mer, explique-t-il. Oui, il y aura des difficultés, des aléas, des coups du sort. Ils font partie du jeu. Mais je veux me concentrer sur le positif, et montrer qu’un Vendée Globe est avant tout une formidable aventure humaine !”

Garmin, partenaire de Jérémie Beyou sur Charal. Charal Sailing Team


Quant à la marque high tech américaine Garmin, récemment partenaire d’un des challengers de la mythique America’s Cup, elle sera largement présente à bord de l’Imoca Charal de Jérémie Beyou, l’un des marins les plus titrés de la voile française, avec trois victoires sur la Solitaire du Figaro, une sur la Transat Jacques Vabre et la Volvo Ocean Race. Sans oublier des podiums sur les courses majeures que sont le Vendée Globe et la Route du Rhum ? La technologie Garmin permet au Charal Sailing Team d’exploiter son Imoca au maximum de son potentiel, entre afficheurs, caméras GC 200 situées de chaque côté du pont et sur le mât permettent à Jérémie d’avoir une visibilité complète de l’avant du bateau et des voiles. Par ailleurs, le GPSMAP permet de regrouper tous les instruments du bord dans le cockpit. D’un coup de doigt, le skipper en solitaire peut ainsi activer les caméras, zoomer sur la cartographie ou encore afficher une copie d’écran de l’ordinateur de bord. Enfin, en tant qu’ambassadeur officiel de la montre connectée MARQ Captain, Jérémie Beyou peut s’en servir pour suivre son niveau de forme (rythme cardiaque, temps de sommeil, etc…) et consulter les données de navigations (force et direction du vent, vitesse et cap du bateau…) en direct à son poignet.