Chez Persimmon, la gastronomie théâtrale de l’étoilé Sylvain Sendra

Si la brasserie est bien cet autre théâtre parisien et entendu que huit mois après avoir repris (et prouvé) que Pétrus, belle endormie de Péreire pouvait à nouveau brûler les planches du genre, Sylvain Sendra y invente, du moins y ajoute aujourd’hui un supplément de table au cœur de ses cuisines.

Un moitié salon, moitié comptoir, manière de resto confidentiel, façon de table en coulisses où l’espace et le temps d’une dizaine de couverts, le chef compose en direct, du fourneau à la fourchette. On s’y retrouve moins derrière sa serviette que derrière le rideau, dans un cinq à sept temps de menu où le dîner se partage à mi-pente du privé et du privilège.

Un repas comme si soudain, Fabrice Luchini, dans sa loge, vous accordait l’intime de quelques secrètes répliques. Il y a certes là le risque d’une gastronomie cabotine mais Sendra suffisamment à sa place pour partager des assiettes à la bonne mesure de l’inspiration, très emballantes, vite engageantes, tout à la fois sincères et complices à…

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