OL - Olympiakos : un Lyon conquérant, Lacazette toujours muet… Les tops et flops de la rencontre
TOPS
Un Lyon qui avait les crocs
Il était obligatoire pour l’Olympique Lyonnais de réagir après la déroute de l’Olympico face à Marseille (2-3). Si tout n’a pas été parfait chez les Gones, force est de constater que l’envie de bien faire était présente. Bien au-dessus de l’Olympiakos sur l’intégralité de la rencontre, les Lyonnais ont mis un peu de temps avant de passer la seconde et ouvrir le score en seconde période par Rayan Cherki. En tout cas, les statistiques mettent le club rhodanien largement dominateur sur la rencontre (58% de possession, 16 tirs à 6 dont 7 cadrés).
Cherki a joint les actes à la parole
Il était le premier joueur à montrer sa colère après l’Olympico. Rayan Cherki, titulaire pour la première fois de la saison, a été un véritable talisman pour son équipe. Auteur du premier but, le milieu offensif de 21 ans a prouvé pourquoi il mérite de faire partie du onze titulaire à chaque match par ses gestes fantasques, son sens du but et sa qualité à trouver des solutions dans les petits espaces. Le vice-champion olympique de Paris a ouvert la voie pour ses coéquipiers avant de sortir sous l’ovation de ses supporters (65e).
Des sages décisions
Il était attendu que Pierre Sage fasse tourner son effectif. Avec un collectif de 28 joueurs, le public lyonnais pouvait faire des découvertes ce jeudi soir, et cela a été le cas avec les entrées de Tanner Tessmann et Wilfried Zaha. L’Ivoirien prêté par Galatasaray a d’ailleurs été passeur décisif cinq minutes plus tard pour... Saïd Benrahma, également entré en jeu cinq minutes auparavant. Une belle entrée en matière pour Zaha et un beau retour pour l’Algérien, qui n’est pas apparu sous le maillot lyonnais depuis la fin du mois d’août.
FLOPS
Alexandre Lacazette toujours muet
Les fans de l’OL attendaient avec impatience que leur buteur fasse parler la poudre ce soir. Il n’en fut rien, la faute à un manque d’opportunité clair en première mi-temps. La vedette lui a été volée par un Rayan Cherki bien décidé à tirer son équipe vers le haut. Le joueur de 33 ans ne s’est pas montré à son avantage, hormis lors d’une frappe détournée qui a terminé sa course sur le poteau droit des Grecs (49e).
Un manque de mordant qui aurait pu être fatal
En première mi-temps, l’OL est retombé dans ses vieux travers en enchaînant les bons ballons et les occasions sans jamais mettre en danger l’Olympiakos. Un scénario qui rappelait étrangement celui de l’Olympico et qui aurait bien pu finir de la même manière sans le coup de collier mis en seconde période par l’OL. Heureusement pour le club rhodanien, la formation du Pirée n’a rien montré avant la 85e minute et un but refusé par la VAR avant le temps additionnel. Pierre Sage a admis lui-même, au micro de Canal +, qu’il a dû secouer ses joueurs et qu’il était impératif de repartir du Groupama Stadium avec la victoire. Mission accomplie.