Guerre Israël-Iran : une frappe a ciblé la prison d'Evin, les Français Cécile Kohler et Jacques Paris "n'auraient pas été touchés"
Israël a annoncé, lundi 23 juin, des frappes d'une force "sans précédent" sur Téhéran, au 11e jour de leur guerre. Parmi les cibles touchées se trouve la tristement célèbre prison d'Evin, où sont notamment détenus les Français Cécile Kohler et Jacques Paris. L'armée "mène des frappes d'une puissance sans précédent contre des cibles du régime et des organes de répression" à Téhéran, dont "la prison d'Evin, le quartier général de la sécurité intérieure des Gardiens de la révolution et le quartier général du Bassidj (milice de volontaires islamistes)", a dit le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, sur X.
La justice iranienne a fait état de dégâts dans certaines parties de la prison d'Evin, où sont détenus des Occidentaux, prisonniers politiques et opposants. "La frappe ayant visé la prison d'Evin, à Téhéran, a mis en danger nos ressortissants, Cécile Kohler et Jacques Paris, otages depuis trois ans. C'est inacceptable", a dénoncé le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, sur X. "Cécile et Jacques n'auraient pas été touchés", affirme le chef de la diplomatie française, après s'être entretenu avec son homologue iranien.
Après cette frappe, la France a demandé, par l’intermédiaire du porte-parole du quai d'Orsay sur franceinfo, à "pouvoir rentrer en contact directement" avec les deux otages français. "Ce qu’a demandé le ministre à son homologue iranien, c'est que nous puissions organiser une visite consulaire, c'est-à-dire qu'un agent de l'ambassade puisse rentrer en contact directement avec eux pour s'assurer de leur état de manière générale", a détaillé sur franceinfo le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine.