Après des mois d’incertitude, la fumée blanche est enfin sortie. Vendredi 25 avril, le tribunal de commerce de Rennes a cédé la Fonderie de Bretagne (FDB) à Europlasma, à l’origine spécialisé dans le traitement et la valorisation des déchets dangereux. Comme à Tarbes (Hautes-Pyrénées) ou Valdunes (Nord), le PDG du groupe repreneur, Jérôme Garnache-Creuillot, veut orienter la production de l’usine morbihannaise vers l’armement en produisant 250 000 obus dès 2025 et le double l’année suivante. Il s’est engagé à investir 15 millions d’euros à travers des obligations convertibles.
Après un mois de négociations sur le volet social de la potentielle reprise, les syndicats ont réussi à obtenir le maintien de 266 salariés sur 286. Le repreneur avait annoncé en premier lieu ne garder que 246 salariés. « On a posé nos conditions, se félicite Maël Le Goff, délégué syndical de la FDB. S’il veut produire autant d’obus, on est prêts, mais il est nécessaire de garder les salariés déjà présents. Finalement, on évite les licenciements et on procède seulement à des départs à la retraite anticipés. »
Renault réapparaît
La fonderie de Caudan, ancienne filiale de Renault vendue en 2022 au groupe allemand Callista, manufacturait des pièces...