Les Graines du figuier sauvage était le dernier film de la compétition projeté à Cannes vendredi 24 mai. Longtemps, il n’était pas certain que Mohammad Rasoulof, qui a fui l’Iran le 12 mai pour échapper à la prison, puisse venir le présenter sur la Croisette. Il est arrivé finalement en fin de semaine d’Allemagne. Le cinéaste, qui a reçu, en 2017, le prix Un certain regard pour Un homme intègre, raconte dans ce nouveau film l’histoire d’une famille qui se déchire et finit par exploser au moment des émeutes populaires de 2022 à la suite à l’assassinat par la police de la jeune Masha Amini qui avait enlevé son voile. Il met en scène Amin, un juge pieux et austère qui sombre dans la paranoïa et se met peu à peu à oppresser sa propre famille. À la fiction, le réalisateur mêle les images des vidéos tournées dans la rue lors des manifestations qui furent durement réprimées par le pouvoir iranien. À Cannes, quelques heures avant l’annonce du palmarès, on se trouve face à un homme calme qui raconte…
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Mohammad Rasoulof : «Si je faisais du trafic de cocaïne, j'aurais été moins embêté par la République islamique»
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Mohammad Rasoulof : «Si je faisais du trafic de cocaïne, j'aurais été moins embêté par la République islamique»
Le cinéaste iranien a fui son pays pour éviter la prison. Il a pu se rendre à Cannes pour présenter Les Graines du figuier sauvage, le portrait d’une famille qui se déchire autour du mouvement « Femme, vie, liberté ».