C’est un contrat « historique ». Le groupe Saudia, qui possède la compagnie aérienne nationale saoudienne du même nom, a annoncé lundi une commande de 105 avions Airbus. Un accord à 19 milliards de dollars pour l’avionneur européen.
Riyad ne lésine pas sur les dépenses. Et pour cause, le prince héritier Mohammed Ben Salman considère le secteur aérien comme un pilier de son vaste programme de réformes Vision 2030. Ce grand plan de diversification de l’économie aspire à assurer l’avenir post-pétrole du royaume en développant le commerce et le tourisme. Un nouveau modèle, plus libéral et ouvert sur le monde, pour ce pays conservateur, davantage connu pour ses violations des droits de l’homme que pour son attractivité internationale. L’un des objectifs est de tripler le trafic aérien annuel pour atteindre 330 millions de passagers d’ici à la fin de la décennie. Vision 2030 a « motivé notre décision de conclure cet accord important, qui créera des emplois (…) et contribuera à l’économie nationale