Les lampions sont éteints. La fête est finie. La sarabande des caméras a cessé. Les bouteilles de champagne vides jonchent le sol du Palais Bourbon. De Gérald Darmanin à Marine Le Pen, en passant par Élisabeth Borne, Olivier Marleix et Éric Ciotti, ils ont tous célébré leur victoire. Mais contre qui ont-ils tous gagné ? Le peuple français.
Que savons-nous de manière certaine et définitive sur cette loi ? Qu’elle ne supprime pas le droit du sol. Elle ne supprime ni le regroupement familial, ni l’immigration familiale. Elle ne supprime pas l’AME, ni les prestations sociales pour les étrangers extra-européens, qui sont les pompes aspirantes de l’immigration. Elle ne permet pas l’expulsion des délinquants, criminels et fichés S binationaux. Elle ne concernera aucun Algérien, puisque les ressortissants de ce pays bénéficient toujours des privilèges migratoires de l’accord de 1968. Elle continuera donc de laisser entrer, chaque année, 100.000 étudiants étrangers, 150.000 demandeurs d’asile