« Avec Trump, la politique est sous stéroïdes » : aux États-Unis, les étudiants étrangers sous pression face aux révocations de visas
L’université de Houston reçoit des milliers de lycéens qui y feront leur rentrée l’an prochain. Ils sont guidés, ce 26 avril, à travers les impressionnantes installations de l’institution qui accueille 46 000 étudiants sur près de 4 kilomètres carrés. À l’une des entrées, une étudiante libyenne aiguille les parents en demande d’information. La jeune femme ne se soucie guère des centaines, voire milliers de visas étudiants annulés à travers le pays ces derniers mois. « Je préfère ne pas y penser, si ça doit arriver, ça arrivera », élude-t-elle. Comme d’autres personnes interrogées, elle ne souhaite pas que son identité soit divulguée.
Une tactique d’intimidation
Sur le site de la Maison-Blanche, Donald Trump donnait le ton dès le 30 janvier : « À tous les étrangers résidant (aux États-Unis) qui ont participé aux manifestations pro-djihadistes (…) : nous vous trouverons et nous vous déporterons. Je vais également annuler rapidement les visas étudiants de tous les sympathisants du Hamas sur les campus universitaires, qui ont été infestés par le radicalisme comme jamais auparavant. » Jasmine Rad,...