XV de France : admirables de volonté, les Bleus tombent avec les honneurs en Nouvelle-Zélande
On leur promettait l’enfer. Une raclée. Il n’en aura rien été. Bien au contraire. Largement remaniés, sans la majorité de leurs joueurs dits «premiums», et avec cinq novices dans leur groupe, les Bleus sont tombés avec les honneurs contre la Nouvelle-Zélande ce samedi à Dunedin (31-27), pour le premier match de cette tournée d’été face aux All Blacks.
Des Bleus (toujours) au contact
Les joueurs de Fabien Galthié auront inscrit trois essais par l’intermédiaire de Mickaël Guillard (16e), Gabin Villière (42e) et Cameron Woki (49e), et auront toujours été dans le coup, en répondant systématiquement, plein de fougue, aux Néo-Zélandais, surpris par l’audace française. Auteur d’une première probante demi-heure, les Bleus ont vécu une fin de mi-temps (très) compliquée, ponctuée par le troisième essai des joueurs en noir, inscrit par le cadet des frères Barrett, Jordie (39e). Une réalisation venue précédée celles de l’insatiable Will Jordan (19e) et de Tupou Vaa’i (26e).
De belles promesses pour la suite
Vaillants et accrocheurs, les hommes de Fabien Galthié ont tenu la dragée haute aux anciens champions du monde, même après le doublé de Jordan, au retour des vestiaires (47e). Le carton jaune reçu par Villière (56e) aura mis les Bleus longtemps en difficulté, sans frais. Bien aidés par les trois essais refusés aux Blacks — parfois (très) sévèrement — les Français rêvaient encore d’un possible exploit monumental à dix minutes de la sirène. En vain.
Cette équipe de France, que la presse néo-zélandaise annonçait condamnée à un cinglant revers ce samedi, a répondu de la meilleure des manières. Ces bleus-là ont été impressionnants de calme, de courage et d’efficacité. La France, qui ne s’est plus imposée en Nouvelle-Zélande depuis 2009, aura une nouvelle occasion de montrer de quoi elle est capable. Ce sera le 12 juillet prochain, pour le deuxième match cette alléchante tournée, qui démarre sur les chapeaux de roues, avec un XV de France aussi étonnant qu’opiniâtre.