Proche-Orient : l'"accord" de trêve entre le Liban et Israël prolongé jusqu'au 18 février

Un accord après une médiation américaine. Le gouvernement libanais a déclaré, lundi 27 janvier, accepter de prolonger la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu avec Israël jusqu'au 18 février. "Le gouvernement libanais réaffirme son engagement (…) à poursuivre la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu", a confirmé le Premier ministre libanais Najib Mikati dans un communiqué. Parallèlement au retrait israélien, l'accord prévoit que le Hezbollah retire ses forces et démantèle toute infrastructure militaire restante dans le Sud.

En vertu de l'accord qui a mis fin le 27 novembre à la guerre entre le Hezbollah pro-iranien et Israël, l'armée israélienne était censée avoir achevé dimanche son retrait du sud du Liban où seuls l'armée libanaise et les Casques bleus de l'ONU pourront désormais être déployés. Mais Israël a annoncé vendredi que l'opération se poursuivrait au-delà de cette date, affirmant que l'accord n'avait pas été totalement appliqué par le Liban. La Maison Blanche a indiqué dimanche que cet accord a été prolongé jusqu'au 18 février.

Des centaines d'habitants du sud du Liban ont bravé dimanche l'armée israélienne et tenté de retourner dans leurs villages. Or, certains sont toujours occupés par les forces israéliennes qui ont ouvert le feu en leur direction. Selon les autorités libanaises, 22 personnes sont mortes. En réaction, Emmanuel Macron a demandé au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou de "retirer ses forces encore présentes au Liban", a fait savoir l'Elysée, dimanche, rendant compte d'une conversation téléphonique entre les deux dirigeants.