À l’Éducation nationale, «l’inconséquence de l’exécutif» pointée du doigt

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Nicole Belloubet et Amélie Oudéa-Castéra lors du remaniement, le 9 février 2024. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

DÉCRYPTAGE - Après Jean-Michel Blanquer, qui a tenu la barre pendant cinq ans, l‘intermède Pap Ndiaye, la bouée de sauvetage Gabriel Attal, puis l’abrupt naufrage d’Amélie Oudéa-Castéra, le gouvernail est confié à Nicole Belloubet.

L’Éducation nationale prend l’eau. Après Jean-Michel Blanquer, qui a tenu la barre pendant cinq ans, le lunaire intermède Pap Ndiaye, la bouée de sauvetage Gabriel Attal, puis l’abrupt naufrage d’Amélie Oudéa-Castéra, le gouvernail est confié à Nicole Belloubet. À gauche toute. Pour cette fois.

Issue des rangs du Parti socialiste, Nicole Belloubet, 68 ans, rectrice de Limoges et de Toulouse de 1997 à 2005, ministre de la Justice du premier quinquennat Macron, est une personnalité revendiquée de gauche. «Une idéologue de cette gauche caviar parisienne», assène un politique qui l’a côtoyée par le passé. «Docile quand il faut l’être», ajoute-t-il. Sur l’éducation, elle donne plutôt dans le «pédagogisme», si l’on en croit ses positions passées. Celle qui a participé à la grande «refondation» de l’école sous le quinquennat Hollande est une adepte du «décloisonnement» des disciplines, de la «pédagogie de projet» et de l’élève placé «au centre» du système. «On peut avoir pris des positions par…

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