EHang, le taxi volant chinois qui veut conquérir le monde

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Depuis 2016, EHang a réalisé quelque 40.000 vols d’essais de son taxi volant dans 14 pays (ici, en Chine), testant plusieurs versions avant d’aboutir au modèle commercial. Le constructeur chinois prévoit de livrer les premiers taxis début 2024. Ehang

DÉCRYPTAGE - Le constructeur multiplie les tournées en Europe et aux États-Unis, où il espère aussi obtenir la certification.

Être le premier à mettre en service un taxi volant dans le monde. Le chinois EHang est tout proche d’atteindre cet objectif. «Nous sommes confiants dans l’obtention de la certification de notre appareil d’ici à la fin 2023-début 2024. Nous prévoyons une mise en service au premier trimestre 2024, en partenariat avec la ville de Shenzhen, qui est la première à avoir construit un vertiport en Chine. Ce dernier doit ouvrir fin novembre», explique Fang Xin, directeur général de la start-up EHan, au Figaro, lors de son passage à Paris, dans le cadre d’une tournée européenne.

Mi-octobre, la Caac, l’agence de la sécurité aérienne chinoise, a accordé un premier certificat de type à l’engin, baptisé EH216-S, un appareil à propulsion électrique à décollage et atterrissage vertical (eVTOL). Mais l’agence avait exigé de nouveaux essais avant d’accorder une certification complète du taxi volant et de son système de production. Une fois ce précieux sésame obtenu, EHang prévoit de livrer les premiers taxis…

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