«C’est allé trop loin» : pour plaire à Donald Trump, Mark Zuckerberg fait table rase sur la modération et le fact-checking sur ses réseaux sociaux

DÉCRYPTAGE - Cet État a remporté son bras de fer juridique contre les géants de la tech, farouchement opposés à cette régulation. Ils devront notamment afficher leurs contenus par ordre chronologique.

À l’issue d’une enquête financière, le parquet de Milan estime que le géant a «omis» de déclarer les revenus des données d’utilisateurs qu’il considère comme des transactions non monétaires. Meta conteste catégoriquement.

La Commission européenne avait ouvert une enquête après l’introduction de cet abonnement proposé aux internautes qui refusent le ciblage publicitaire. L’offre est amplement revue et corrigée.

PORTRAIT - L’énarque évolue au sein de Meta depuis 2013, planchant entre autres sur la digitalisation des PME et la lutte contre les fausses informations. Dans sa ligne de mire figure désormais la recherche sur l’intelligence artificielle.

ENQUÊTE - Apple, Meta ont repoussé le lancement de services avancés en IA en citant les réglementations européennes. Le signal d’un rapport de force qui se tend avec Bruxelles, et une façon pour eux de faire monter la grogne.

Réseaux sociaux, lunettes connectées, casque de réalité mixte… Le groupe californien veut se hisser au niveau de Google, Microsoft et OpenAI.

Le Tribunal de Bruxelles a annulé une amende prononcée en 2019 contre le géant américain. Au total, Google s’est vu infliger ces dernières années 8,25 milliards d’euros d’amendes par la Commission pour diverses infractions au droit de la concurrence.

Les deux groupes s’affrontent devant la justice depuis près d’un an.