Flixbus se déploie pour profiter des Jeux olympiques

Le roi des cars longue distance, Flixbus, fera-t-il son entrée en Bourse en 2024? Le projet dévoilé par Reuters en juillet dernier parlait d’une cotation au Nasdaq au début de cette année avec une valorisation potentielle de 4,4 milliards de dollars (4 milliards d’euros). Trois banques (JPMorgan, Goldman Sachs et BNP Paribas) planchent sur le dossier. Interrogé dans Les Échos en août sur cette éventuelle IPO, André Schwämmlein, cofondateur et PDG du groupe, restait vague, parlant d’«une option possible». Depuis, la start-up allemande qui a bien grandi garde le silence sur la question. En tout cas, elle dispose d’un modèle économique très flexible propre à séduire la Bourse: Flixbus a peu d’actifs. Les cars qu’elle affrète portent bien ses couleurs ; mais ils appartiennent à ses partenaires locaux, qui les exploitent. La compagnie gère uniquement sa plateforme de réservation, sa marque et sa politique tarifaire: son offre se veut moins chère que le train, l’avion ou même le covoiturage.

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