Eaux contaminées : tout comprendre à la crise qui secoue la marque Perrier en 5 questions

Perrier secoué par une crise qui menace jusqu’à son existence. L’iconique marque d’eau minérale gazeuse, propriété de Nestlé Waters, attend avec inquiétude une décision préfectorale. Dans quelques jours, le préfet du Gard doit décider s’il autorise le groupe agroalimentaire suisse à poursuivre l’exploitation de sa source d’eau gardoise de Vergèze en tant qu’ «eau minérale naturelle». C’est donc l’avenir même de la commercialisation des eaux Perrier sous ce label qui est en jeu. Que reproche-t-on à Nestlé ? Les forages sont-ils en cause ? Est-ce dangereux de boire du Perrier ? Le Figaro fait le point sur la situation en cinq questions.

Qu’est-il reproché au groupe Nestlé, producteur des eaux Perrier ?

Depuis plus d’un an, Nestlé Waters est empêtré dans le scandale des eaux contaminées filtrées. Le groupe suisse est pointé doigt pour avoir, jusqu’en 2021, utilisé des traitements de désinfection de ses eaux, qui ne sont pas dangereux mais interdits pour les eaux minérales. En janvier 2024, Radio France et le Monde avaient révélé que la multinationale avait eu recours à des filtres ultraviolets, des charbons actifs et de la microfiltration pour endiguer des contaminations, bactériennes ou chimiques, sur certains de ses puits, dans le Gard, à Vergèze, site de production du Perrier, mais aussi dans les Vosges, où sont produites les eaux Hépar, Contrex et Vittel.

Si Nestlé a reconnu l’usage de ces procédés, il assure désormais s’être mis en conformité…

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