«Nous devrons être vigilants avec la France»: l’Allemagne s’inquiète de voir son partenaire «affaibli» par le résultat des élections

Traditionnellement réticent à commenter les péripéties électorales de ses alliés, Olaf Scholz s’est finalement résolu, mercredi soir, à imiter les premiers ministres polonais et espagnols, Donald Tusk et Pedro Sanchez qui pour leur part, dès le lendemain du premier tour, avaient clairement exprimé leurs inquiétudes face à la forte percée du Rassemblement national. « En France, on votera dimanche, et cette nouvelle élection a de quoi inquiéter », a admis le chancelier devant les cadres du parti SPD lors d’un rassemblement estival.

En privé, ce dernier affirme même « croiser les doigts pour que les Français que j’aime… parviennent à empêcher un gouvernement dirigé par un parti populiste de droite », selon des témoignages recueillis par la presse allemande. Une situation « vraiment préoccupante » sur laquelle il échange quotidiennement par texto avec Emmanuel Macron, poursuivent les médias. Il y a encore quatre jours, son porte-parole, Steffen Hebestreit, s’était contenté de rappeler que «

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