«Ce n’était pas des vacances» : Hélène, mère de deux ados, a dit stop aux étés chez ses parents à La Baule

L’été réunit les générations, pour le meilleur et parfois pour le pire. Entre retrouvailles joyeuses, plannings millimétrés, tensions éducatives ou vieilles rancunes qui ressurgissent, Le Figaro donne la parole à ses lecteurs. À travers une série de portraits, ils racontent comment les vacances peuvent resserrer ou bousculer les liens familiaux.


Hélène a élevé ses enfants à temps plein pendant vingt ans. Et chaque été, comme les 14 millions de parents en France, elle a dû les occuper pendant les deux mois de vacances scolaires. Plutôt que de rester à Paris, elle a préféré les emmener au bord de la mer, entre la maison de ses parents à La Baule et celle de ses beaux-parents, côté Morbihan. Sur le papier, elle avait tout pour être comblée : deux maisons, un décor idyllique, l’océan, l’école de voile au bout de la rue, les cousins dans les parages. L’embarras du choix, en apparence.

En réalité, les vacances ont souvent ressemblé à un marathon. Son mari ayant peu de congés, Hélène s’est retrouvée en première ligne. Elle a enchaîné les semaines entre susceptibilités à ménager, remarques désobligeantes, exigences implicites, et désaccords éducatifs entre frères et sœurs. Avec le temps, elle a vu se creuser un véritable fossé entre les générations.

Pendant des années, elle a privilégié les vacances de ses enfants plutôt que de s’imposer. Elle s’est faite discrète, pensant que c’était le prix à payer pour que tout le monde soit heureux. Jusqu’au jour où elle a dit stop. Deux ans plus tard, elle fait partie de nos lecteurs qui ont accepté de raconter leurs étés en famille. Elle revient sur ce qui l’a poussée à tout envoyer valser, et sur ce que cette décision a changé, durablement.

Deux maisons, deux ambiances

À La Baule, ses parents possèdent…

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