EN IMAGES. Le verdict de culpabilité de Donald Trump à la une de la presse américaine
"Nous, le jury, sommes parvenus à un verdict." Quelques minutes après cette phrase prononcée par le juge du tribunal de Manhattan, à New York, Donald Trump a été déclaré 34 fois "coupable", jeudi 30 mai. Le candidat républicain à la Maison blanche a été reconnu coupable à son procès pénal dans l'affaire Stormy Daniels, une première pour un ex-président américain. Sans surprise, cette décision historique est à la une de la presse américaine vendredi. "Trump found guilty" ("Trump jugé coupable"), titre sobrement le Washington Post, imprimant 34 fois le mot "guilty" en rouge, correspondant aux chefs d'accusation.
The front page of The Washington Post for May 31, 2024. pic.twitter.com/DMxLgfJpX4
— The Washington Post (@washingtonpost) May 31, 2024
Le New York Times reste également très factuel, publiant une grande photo de Donald Trump avec ce titre "Jury convicts Trump on all 34 counts" ("Le jury déclare Trump coupable des 34 chefs d'accusation").
The front page of The New York Times for Friday, May 31, 2024. https://t.co/DzpU7iBUMe pic.twitter.com/jqluYRWEIs
— The New York Times (@nytimes) May 31, 2024
La une du magazine de référence Time, connu pour ses unes marquantes, illustre la condamnation de Donald Trump avec un maillet, symbole de la justice américaine, écrasant le visage du milliardaire.
TIME's new cover: Donald Trump found guilty on all counts https://t.co/70OiNKeKF7 pic.twitter.com/BkMv0tSLvk
— TIME (@TIME) May 30, 2024
De son côté, le numéro de l'hebdomadaire The New Yorker, célèbre pour ses dessins en une, restera sans doute dans les annales avec cette caricature de Donald Trump qui se voit passer les menottes. La taille exagérément petite de ses mains suggère qu'il pourra s'en libérer facilement.
An early look at next week’s cover, “A Man of Conviction,” by @cuneo_ink. #NewYorkerCovers https://t.co/qU1FBeQKlv pic.twitter.com/m2l8CGnUKt
— The New Yorker (@NewYorker) May 30, 2024
Si le verdict de culpabilité de Donald Trump est historique, cela ne l'empêche pas de concourir pour l'élection présidentielle, et son impact sur le scrutin reste difficile à prédire. Quelques minutes après la condamnation, le site de campagne du républicain a commencé à rediriger les internautes vers une page de levée de fonds sur laquelle il se targue d'être un "prisonnier politique".