Le ministère de la santé du Hamas a révisé à la hausse le nombre de personnes tuées après des tirs israéliens en direction de Palestiniens se ruant sur des camions d'aide humanitaire rue al-Rashid, dans le nord du territoire menacé de famine. Le nouveau bilan fait état de 110 victimes.
Des sources israéliennes citées par l'AFP ont confirmé des tirs sur la foule, mais elles ont rejeté toute responsabilité dans la lourdeur de ce bilan, évoquant des décès liés à des personnes piétinées par la foule.
Selon un responsable israélien cité par Reuters, les premiers éléments indiquent que les décès ont été causés par des chauffeurs de livraison qui ont foncé dans la foule.
Les États-Unis ont exigé qu'Israël apporte "des réponses" après ce drame, Washington évoquant une situation "désespérée" à Gaza.
Une réunion d'urgence du conseil de sécurité de l'ONU à huis-clos s'est tenue dans la soirée pour évoquer les circonstances de cet incident meurtrier.
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que le nombre de morts dans la bande de Gaza était de "plus de 30 000" depuis le début du conflit avec Israël le 7 octobre.
Le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a estimé qu'un assaut terrestre sur la ville de Rafah, promis par le Premier ministre israélien, "contreviendrait" à la décision de la Cour internationale de justice (CIJ).
En Israël, les familles d'otages ont débuté une marche de quatre jours entre le kibboutz de Reïm près duquel a eu lieu l'attaque du festival Nova et Jérusalem afin de faire entendre leur voix et obtenir la libération de tous les otages détenus par le Hamas.