Polices municipales, transports, «cyber» et sapeurs-pompiers: les défis de Nicolas Daragon, en charge de la «sécurité du quotidien»

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Le ministre en second de la Place Beauvau (ici, le 3 octobre, à Mions, dans le Rhône) affiche lui aussi sa volonté de «rétablir l'ordre». Matthieu Delaty / Hans Lucas via Reuters Connect

RÉCIT - Ce proche de Laurent Wauquiez, qui a fait ses preuves à la mairie de Valence, va jouer sur tous les leviers pour renforcer l’action des policiers et des gendarmes.

La sécurité du quotidien, au cœur du programme élyséen d’Emmanuel Macron lors de son arrivée au pouvoir avant de passer de mode, a fait un retour surprise au cœur de l’appareil régalien. Nommé comme ministre délégué en charge de cette thématique, Nicolas Daragon se voit doter d’un nouveau portefeuille ayant vocation à faire baisser le sentiment d’insécurité qui tenaille six Français sur dix. Comment ? En jouant sur tout ce qui peut venir renforcer l’action des policiers, des gendarmes et des secouristes, dont la puissance de feu risque d’être réduite par les coups de rabots budgétaires. Le défi frise la gageure mais cet élu de terrain a des atouts dans la manche.

Proche de Laurent Wauquiez, Nicolas Daragon a fait ses preuves en tant que maire (LR) de Valence, où sa politique « musclée » a permis de faire chuter, dans sa ville, les signalements de « rodéos » sauvages de 550 en 2022 à une dizaine depuis le début de l’année.

Pragmatique, l’édile…

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