Exposition: Henri Matisse et Pierre Bonnard, unis dans la lumière des peintres à la Fondation Maeght

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Le Buisson, d’Henri Matisse, 1951, et
L’Amandier en fleurs, de Pierre Bonnard, 1946. image Centre Pompidou, MNAM-CCI

REPORTAGE - Confrontation, dans ce temple de l’art moderne, du créateur de La Danse et du portraitiste de Marthe au bain. Avec en filigrane l’amitié qui les liait à cette dynastie naissante de galeristes et visionnaires de l’art.

Envoyée spéciale à Saint-Paul-de-Vence

Une carte postale sage d’un bateau amarré à Amsterdam, datée du 13 août 1925. L’eau est stagnante, l’ordre, naturel, le noir et blanc tire vers le sépia. C’est déjà un tableau. «Vive la Peinture! Amitiés, Matisse», écrit au verso, d’une écriture ferme, celui qui fut le chef de file du fauvisme (1869-1954) à «Monsieur P. Bonnard, artiste peintre à Vernonnet, près de Vernon», celui qui fut le plus «japonard» des nabis (1867-1947). Ce pourrait être la devise de l’exposition «Amitiés, Bonnard-Matisse», qui scrute, en plus de 300 œuvres dont un grand nombre jaillies de collections privées, l’amitié des deux peintres à partir de leur rencontre chez le marchand Ambroise Vollard, en 1906.

Elle marque les 60 ans de la Fondation Maeght, cet été, et son agrandissement dans le secret de son soubassement, grâce au projet de l’architecte napolitain Silvio d’Ascia et au mécénat de Dassault Histoire et Patrimoine (Le groupe Dassault est propriétaire du Figaro). Comme…

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