Élections européennes: l’hypothèse d’une candidature Mélenchon, nouveau chiffon rouge des oppositions

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Jean-Luc Mélenchon lors d’un meeting immersif à Nantes, en janvier 2022. Jeremie Lusseau / Hans Lucas via Reuters Connect

DÉCRYPTAGE - À moins de six mois des élections, l’ancien chef Insoumis souhaite temporiser. Une attente qui crispe la gauche et les recherches d’alliances.

Patience et longueur de temps. Lui qui, en adepte de La Fontaine, aime à s’identifier à la célèbre «tortue» de la fable, Jean-Luc Mélenchon médite en cette fin d’année la morale de la fable Le Lion et le Rat. Pas question de se précipiter pour aborder les européennes du 9 juin 2024. Au contraire. «Nous allons mener une bataille. Et nous avons décidé que nous déciderons nous-mêmes de l’heure à laquelle nous la commencerons», a lancé le troisième homme de la dernière présidentielle à une foule de militants lors d’un meeting à Rennes, le 14 décembre dernier.

«Ne vous occupez de rien. Chacun à son poste!», ajoutait-il enfin, répondant ainsi au procès en impréparation que d’aucuns lui intentent. Manière, aussi, donner rendez-vous au mois de mars prochain, date à laquelle la «convention de l’Union populaire» est censée lancer la campagne du mouvement mélenchoniste. Quitte à ce qu’aucune tête de liste ne soit officiellement désignée d’ici là.

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