Prises à leur propre piège, les universités américaines ont toutes les difficultés à reprendre le contrôle de leurs campus

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À l’université Columbia à New York, la direction hésite à faire de nouveau appel à la police. Caitlin Ochs / REUTERS

ENQUÊTE - Ces institutions, qui enseignent volontiers les théories les plus radicales sur l’identité ou sur la race, ont vu leurs étudiants retourner contre elles ces discours en les appliquant, parfois extrêmement violemment, au conflit israélo-palestinien.

Correspondant à Washington

Les manifestations propalestiniennes sur les campus américains continuent, malgré les mesures prises pour les endiguer. À travers tous les États-Unis, les universités ont multiplié les actions pour tenter de ramener le calme. Mais la répression semble avoir plutôt contribué à augmenter la mobilisation des étudiants.

À l’université Columbia à New York, d’où est partie la nouvelle vague de manifestations propalestiniennes il y a une dizaine de jours, la direction hésite à faire de nouveau appel à la police. Après une première intervention des forces de l’ordre sur le campus, qui avaient démantelé le village de tentes érigé sur la pelouse et arrêté une centaine de manifestants, les tentes sont réapparues et les manifestations ont repris. Depuis, Columbia a entamé des négociations, mais qui restent pour l’instant peu fructueuses. « Le dialogue entre les responsables de l’université et les étudiants organisateurs se poursuit », précisait un communiqué de l’université…

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