La Cène, Imane Khalif ou les ratés de la cantine : comment les organisateurs de Paris 2024 ont géré les polémiques qui ont émaillé les Jeux

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La Cène, Imane Khalif ou les ratés de la cantine : comment les organisateurs de Paris 2024 ont géré les polémiques qui ont émaillé les Jeux

L’un des tableaux de la cérémonie d’ouverture a été accusé de se moquer des Chrétiens. LUDOVIC MARIN / via REUTERS

Le Comité d’organisation s’était adjoint les services de plusieurs agences spécialisées dans la communication de crise pour éteindre au plus vite les incendies, grands comme petits.

Dans la nuit du 26 juillet, les équipes du comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 (Cojo) célèbrent en fanfare une cérémonie d’ouverture réussie : la sécurité de tous a été préservée, la bonne humeur des spectateurs semble être au rendez-vous et la France brille aux yeux du monde. Mais sous les coups de 3 heures du matin, une poignée des dizaines de communicants chargés de la veille de l’opinion commence à sentir le vent tourner : une séquence perçue comme une parodie du tableau religieux La Cène suscite des réactions. L’inquiétude se transforme rapidement en certitude. À 7 heures commence une réunion de crise. « Nous avons travaillé pendant trois ans à anticiper tous les scénarios de crise, mais pas celui-ci », confie au Figaro Anne Descamps, directrice de la communication du Cojo.

De l’ancien président des États-Unis Donald Trump au Pape François en passant par le président turc Recep Tayyip Erdogan, des voix outrées s’élèvent au fil des heures. « Pour les…

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