Tensions France-Algérie : “Il faut remettre en cause les accords de 1968”, assume Christian Estrosi

Au lendemain de nouvelles tensions entre Paris et Alger au sujet de l’expulsion de ressortissants algériens depuis la France et que l’Algérie a rejetée, le vice-président d’Horizons, Christian Estrosi, a soutenu la position du ministre de l’Intérieur sur cette affaire. “Il y a trois semaines, Bruno Retailleau a donné un ultimatum à six semaines, il reste donc trois semaines” à l’Algérie pour agir. Celui qui est également maire de Nice souhaite même aller plus loin que le ministre : “il faut se mettre en situation pour le gel des avoirs des dignitaires dans notre pays, remettre en cause les accords de 1968”.

D’accord avec Le Pen, pas avec Macron

Christian Estrosi en vient également à remettre en cause certains dignitaires qui, selon lui, ne respectent pas la France : “on ne peut pas voir les dignitaires qui le matin insultent la France depuis l’Algérie, puis prennent l’avion et arrivent à Charles de Gaulle l’après-midi pour profiter de leur avoir, profiter de ne même pas avoir à présenter de visa”. Enfin, il assume être d'accord avec Marine Le Pen sur la question du renvoi des Algériens. Un discours qu’il ne partage pas avec le chef de l’État : “Il y a des points sur la politique internationale où je peux avoir des points de désaccord avec le président de la République, et c’est très clair sur l’Algérie, c’est un point de désaccord.”

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