Retranché dans son pré carré, Emmanuel Macron veut rester le chef des armées
Il y a sept ans, Emmanuel Macron descendait fièrement les Champs-Élysées pour son premier 14 Juillet. À bord d’un Command car, il passait les troupes en revue. La veille, il avait sèchement recadré son chef d'état-major des armées, le général de Villiers, d’un « je suis votre chef ». Il avait ainsi semé le trouble et la gêne au sein de l’institution, peu habituée à ce genre de démonstration d’autorité maladroite. Les années suivantes, il s’était efforcé de retisser les liens. Il avait aussi garanti aux armées, grâce à une loi de programmation militaire volontariste, un chemin de reconstruction. Dimanche, une semaine après la sanction du second tour des élections législatives, le président de la République passera les troupes en revue avenue Foch dans une ambiance de fin de règne.
Emmanuel Macron est renvoyé dans son pré carré. La Constitution fait du président de la République le chef des armées. Avec la politique étrangère, la défense fait partie du « domaine réservé ». L’expression renvoie…