Tel-Aviv
Le cabinet de guerre israélien composé de trois membres: le chef du gouvernement, Benyamin Netanyahou, du ministre de la Défense, Yoav Gallant, et de Benny Gantz, un centriste ex-chef d’état-major, est devenu un champ clos de rivalités, de batailles d’ego depuis le déclenchement des hostilités le 7 octobre dans la bande de Gaza. Dans un climat d’extrême méfiance, ces trois hommes s’opposent sur pratiquement tous les dossiers: les opérations militaires, les négociations sur la libération des 133 otages détenus par le Hamas, les relations avec le grand allié américain, sans compter sur le scénario de l’après-guerre dans la bande de Gaza.
Sur le papier pourtant cette instance a été créée, sous la pression de l’opinion publique et des médias, quatre jours après la sidération provoquée par les massacres perpétrés par le Hamas dans le sud d’Israël. L’objectif était de présenter un front commun, une union sacrée, face à l’horreur. Benny Gantz, ancien chef d’état-major et ex-ministre de…