Qui terminera sur le podium et décrochera sa qualification pour la prochaine campagne de la Ligue des champions ? Le décompte est lancé. Six équipes sont sur la ligne de départ pour accrocher le podium et la dernière ligne droite s’annonce alléchante. Quatre points séparent l’Olympique de Marseille (2e) à Strasbourg (7e), la folle course à l’Europe continue dès ce vendredi pour la 31e journée de Ligue 1 où les Niçois, cinquièmes (51 points), se déplacent au Parc des Princes pour affronter le Paris Saint-Germain, déjà sacré champion de France.
Les Parisiens sont confortables dans leur fauteuil de leaders. Avec 78 points, les hommes de Luis Enrique n’ont plus qu’un objectif en tête : rester invaincus jusqu’au terme du championnat. Après leur match nul ce mardi à Nantes (1-1), le PSG a continué sa route pour battre le record jamais égalé depuis 1995, tenu par les Nantais et leurs 32 matchs sans perdre en Ligue 1. Ousmane Dembélé et ses coéquipiers ont quatre journées pour réaliser ce qui n’a jamais été fait : rester invaincus toute une saison. Le prochain obstacle, l’OGC Nice, ce vendredi (20h45, à suivre en direct commenté sur Le Figaro).
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Pour les Niçois, ce déplacement au Parc des Princes est crucial. Actuels cinquièmes (51 points), les hommes de Franck Haise pourraient perdre gros s’ils faisaient un mauvais résultat. À égalité au nombre de points avec l’Olympique Lyonnais et Strasbourg, l’OGC Nice reste en course pour finir dans les places européennes. Dante et ses coéquipiers se sont fait peur en enchaînant une série de cinq rencontres sans gagner. Heureusement pour eux, ils ont su rebondir lors de la précédente journée en s’imposant à domicile face à Angers (2-1). Le moindre faux pas pourrait être fatal aux Azuréens.
Les Strasbourgeois rêvent depuis 45 ans
À la lutte avec l’OGC Nice, l’Olympique Lyonnais rêve de retrouver la Ligue des champions. Cela fait cinq ans qu’ils n’ont pas participé à la plus grande compétition européenne avec la demi-finale perdue face au Bayern Munich - qui soulèvera la coupe aux dépens des Parisiens - lors du Final Four. Les Gones ont vécu une semaine cauchemardesque avec une épique élimination en quart de finale de la Ligue Europa face à Manchester United et une défaite dans le derby (2-1), aux multiples soucis - le carton rouge polémique et le projectile sur l’arbitre assistant - à Saint-Étienne. Il faut donc se remobiliser. Les Lyonnais auront l’avantage d’accueillir trois rencontres sur les quatre au Groupama Stadium. La seule rencontre pour laquelle ils se déplaceront est à Monaco (3e), un concurrent direct au podium. Mais pour les hommes de Paulo Fonseca, la dernière ligne droite commence samedi avec la réception du Stade Rennais (10e) (21h05, à suivre en direct commenté sur Le Figaro).
Pour compléter le trio des équipes à 51 points, le RC Strasbourg. Les Alsaciens sont une révélation cette saison et rien ne semble pouvoir les arrêter. Les Strasbourgeois sont sur une grande série de dix matchs sans perdre (sept victoires et trois nuls). Avec un collectif soudé et talentueux, le RC Strasbourg est en pleine bourre. Les Alsaciens pourraient retrouver la Ligue des champions... 45 ans après l’avoir disputé pour la dernière fois (1979-1980). Mais pour ça, il faudra prendre un maximum de points dans les quatre dernières journées, avec notamment la réception du PSG le 3 mai prochain. Mais avant, les Strasbourgeois ont rendez-vous avec Saint-Étienne samedi (17h00, à suivre en direct commenté sur Le Figaro).
L’autre équipe à ne pas être actuellement sur le podium est le Losc, à une place près (4e). Avec 53 points, les Lillois sont au coude à coude avec l’AS Monaco (54 points) et l’Olympique de Marseille (55 points). Très serré. Par ailleurs, les joueurs du Losc affronteront les Marseillais lors de la 32e journée. Avec le déplacement à Angers dimanche (15h00, à suivre en direct commenté sur Le Figaro), les hommes de Bruno Genesio peuvent enchaîner une troisième victoire de suite après celles à Toulouse (2-1) et face à Auxerre (3-1). Avant la rencontre face aux Auxerrois, l’entraîneur lillois livrait son ressenti sur la fin de saison. «Je pense qu’on doit, premièrement, rester très concentrés sur nous-mêmes, sur notre jeu, sur les matches qu’on a à jouer. Deuxièmement, les jouer les uns après les autres, et non pas extrapoler, faire des suppositions sur un nombre de points par rapport au classement. Et garder nos convictions jusqu’à la fin de saison, quoi qu’il se passe. Parce qu’on voit bien que, d’une journée à l’autre, on peut être aussi bien deuxième ou troisième que sixième ou septième.»
Une deuxième place convoitée
L’AS Monaco a pris des points précieux sur les deux dernières confrontations sur des adversaires directs. D’abord avec la victoire face à l’OM (3-1), puis le match nul le week-end dernier face à Strasbourg (0-0). Actuellement 3e (54 points), Monaco défiera Lyon lors de l’avant-dernière journée mais devra d’abord croiser la route du Havre samedi (19h00, à suivre en direct commenté sur Le Figaro) pour rester à la dernière place du podium.
Qui de mieux pour être le dauphin du Paris Saint-Germain que l’Olympique de Marseille, le grand rival du club de la capitale. Avec 55 points, les Marseillais jouent les grands rôles cette saison. S’ils connaissent une période plus délicate en ce moment, les hommes de Roberto De Zerbi ont infligé un gros score à Montpellier lors de la précédente journée (5-1). Cette victoire vient masquer les difficultés actuelles du club, qui avait perdu quatre rencontres sur cinq. Pour remédier à cela et renforcer le groupe, les dirigeants marseillais ont approuvé la requête de l’entraîneur italien, qui n’est qu’autre une mise au vert loin des Bouches-du-Rhône, à Rome. Les joueurs s’entraîneront dans la capitale italienne jusqu’à la fin de la saison, mais seront également présents au Stade Vélodrome dimanche soir, pour affronter Brest et clôturer la 31e journée de la Ligue 1. La folle dernière ligne droite est lancée, réponse dans quatre semaines...