La nouvelle a fait l’effet d’une petite bombe sur les marchés financiers. Vivendi a annoncé le 22 juillet son projet de coter Canal+, navire amiral de ses activités télévisuelles et ancienne chaîne la plus impertinente du PAF, à la Bourse de Londres. Sa filiale de communication Havas rejoindrait, elle, la place d’Amsterdam lors de cette opération de scission. Un sale coup pour la Bourse de Paris.
Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, l’agence Bloomberg révélait le 17 juin que la Bourse de Londres avait repris sa couronne de première place financière européenne, qui lui avait été ravie par Paris fin 2022. Au 31 juillet, la capitalisation totale des sociétés cotées à Londres atteignait 3 267 milliards de dollars, contre 3 123 milliards à Paris. « Londres peut remercier Macron », applaudissait aussitôt The Spectator. Le magazine de la droite europhobe britannique liait l’évolution des valorisations boursières à la dissolution…