Racingmen et Bordelais peuvent en témoigner. Avec Marcus Smith, le danger est permanent. En décembre dernier, le prodige anglais avait inscrit un essai, un drop, et réussi un 100 % au pied pour mener les Harlequins à la victoire sur la pelouse du Racing 92 (28-31). «Marcus est un joueur spécial, avait souligné son capitaine du jour, Alex Dombrandt. Il peut créer quelque chose à partir de rien. L’avoir dans notre équipe nous donne beaucoup de confiance.» L’UBB en a eu confirmation le mois dernier. Lors d’un quart de finale de Champions Cup virevoltant, l’ouvreur anglais avait donné le tempo. Offensif, forcément. Pour une qualification arrachée 41 à 42, réduisant au silence un stade Chaban-Delmas archi-comble.
La pression transcende le joueur de 25 ans. On l’a vu durant le dernier Tournoi des six nations quand il avait claqué, dans les arrêts de jeu, le drop victorieux (23-22) privant le XV du Trèfle du Grand Chelem. Face aux Bleus, à Lyon, le numéro 10, de nouveau remplaçant mais entré en…