Les photographes, professionnels ou amateurs, accourent devant ce mélange de rouge-jaune-vert et de bleu et blanc. L'image est belle : des supporters maliens et israéliens prennent la pose, chacun avec leur drapeau, à deux heures du match qui doit opposer les deux nations en football aux Jeux olympiques de Paris. Ils sont loin de penser à la bronca qui attend l'hymne national d'Israël, et aux messages en tribunes appelant à la libération de la Palestine suivis d'altercations pendant le match.
La rencontre faisait «l'objet d'un périmètre antiterroriste» comme l'avait expliqué le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin sur BFM TV mercredi matin, avec «un millier de policiers» mobilisés. Pour des raisons évidentes, la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure) a classé la délégation israélienne, composée de 88 athlètes, parmi les plus à risque avec les États-Unis, l'Iran ou l'Ukraine.
Taquineries et ambiance bon enfant
Rien n'a été laissé au hasard lors de l'arrivée sous escorte des cars des deux…