«Écœurant», «une trahison» : les électeurs de Glucksmann amers face au «nouveau Front populaire»

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«Écœurant», «une trahison» : les électeurs de Glucksmann amers face au «Nouveau Front populaire»

Affiche de campagne du candidat principal du PS Raphaël Glucksmann à Paris, le 6 juin 2024. PASCAL GUYOT / AFP

TÉMOIGNAGES - L’accord des partis de gauche donnant une majorité de circonscriptions à LFI fait grincer nombre d’électeurs qui avaient justement donné leur voix au fondateur de Place publique pour se démarquer des «outrances» des insoumis.

«Écœurée». C’est le premier adjectif qui vient à l’esprit d’Elsa, Parisienne de 31 ans, face à l’accord conclu entre les différents partis de gauche, à l’approche des élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. Cette socialiste ex-encartée à Place publique, le mouvement de Raphaël Glucksmann, a assisté heureuse à l’annonce du bon score de la tête de liste aux européennes le 9 juin, avec 14%. Puis, 15 minutes plus tard, pantoise, à celle de la dissolution annoncée par le président Emmanuel Macron. Depuis lors, comme beaucoup d’électeurs de gauche, elle retenait son souffle pour voir ce que donneraient les pourparlers à gauche pour un «Nouveau Front populaire». Raphaël Glucksmann allait-il, oui ou non, adhérer à cette alliance avec LFI, parti avec lequel il n’a cessé de souligner, durant toute sa campagne, ses profonds désaccords ?

Cinq jours après, l'ex-tête de liste aux européennes a mis fin au suspens en se déclarant ce vendredi favorable à l’«une union de la gauche»

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