Ligue 1 : Marseille, Monaco, Nice… Six matchs qui ont marqué la saison du PSG

Voilà, c’est fini… Avant de se tourner vers les finales, celle de la Coupe de France (24 mai) et de la Ligue des champions (31 mai), le Paris Saint-Germain en termine avec sa campagne en championnat de France face à Auxerre ce samedi (21h), au Parc des Princes, lors de la 34e journée de Ligue 1. Un match sans enjeu pour aucune des deux équipes (le classement ici) L’occasion de recevoir le trophée de champion de France et de fêter ce 13e sacre, le quatrième de suite, avec les supporters parisiens. En championnat, Paris a survolé les débats. De la démonstration au Vélodrome à la première défaite contre Nice, en passant par les crampons de Wilfried Singo à Monaco, retour sur les moments marquants de la campagne parisienne en Ligue 1.

27 octobre 2024, 9e journée : Paris éteint le Vélodrome

Après le départ de Kylian Mbappé, beaucoup imaginaient ce jeune PSG moins fort. Et notamment du côté de Marseille, avec des garçons comme Mason Greenwood ou Adrien Rabiot. «Ils sont plus prenables», «c’est la bonne année» : le genre de choses qu’on pensait très fort sur la Canebière avant le Classique. D’autant que le leader parisien (6 victoires, 2 nuls) avait montré ses limites en C1, notamment à Arsenal (2-0) et contre le PSV (1-1). Sur le pré, on n’a pas vu de limite. Sinon celles de l’OM, face à un PSG trop fort. Victoire 3-0 avec des buts de Joao Neves, Leonardo Balerdi contre son camp et Bradley Barcola, tous inscrits en première période. L’expulsion d’Amine Harit dès la 20e minute ne suffisait même pas pour expliquer ce cavalier seul. dégoûtés, certains fans olympiens ont quitté les tribunes dès la mi-temps ! Un enseignement : insuffisant en C1, ce PSG restait seul maître à bord en L1.

18 décembre 2024, 16e journée : les crampons de Singo

Un match marquant à plus d’un titre. Déjà parce que le PSG, mené 2-1, a renversé Monaco à Louis II avec un doublé de celui qui allait devenir le meilleur buteur d’Europe en 2025, Ousmane Dembélé. Victoire 4-2 dans ce match avancé de la 16e journée, sachant que les deux équipes devaient se retrouver début 2025 pour le Trophée des champions (victoire 1-0 du PSG). Marquant aussi en raison des crampons de Wilfied Singo dans le visage de Gigio Donnarumma. François Letexier n’a pas jugé bon d’expulser le défenseur monégasque, lui qui avait pourtant attribué un rouge à Harit lors de OM-PSG pour des faits bien moins graves. Toujours est-il que Donnarumma, remplacé par Matfey Safonov, porte encore aujourd’hui les stigmates de ce choc. Un tournant dans la saison du portier italien, qui s’est endurci et a enfilé sa cape de superhéros en Ligue des champions depuis.

1er février 2025, 20e journée : une mise au point à Brest

Ce Brest-PSG avait une saveur particulière. Déjà parce que l’équipe d’Eric Roy a souvent mené la vie dure aux Parisiens. Mais aussi et surtout parce que les deux clubs avaient vocation à se retrouver une poignée de semaines plus tard, en barrages de Ligue des champions. Déjà auteur d’un triplé à Stuttgart (victoire 4-1), Ousmane Dembélé en claquait un autre à Francis-Le-Blé (victoire 5-2). Certes, Paris a maîtrisé son sujet, mais il faut être deux pour produire un match de cette qualité. Une rencontre alléchante en prévision de la C1. Au final, il n’y a pas eu photo en «Champions’» (3-0, 7-0), mais ce match du 1er février a servi d’avertissement à Brest, la L1 et le reste de l’Europe.

5 avril 2025, 28e journée : jour de sacre

Après avoir écarté Liverpool (0-1, 1-0 ap et 4-1 tab) et avant de défier Aston Villa (3-1, 2-3), le PSG avait une première balle de titre à Saint-Etienne, lors de la 27e journée. Les hommes de Luis Enrique ont fait le boulot en l’emportant 6-1, mais la victoire de l’OM a retardé l’échéance. Partie remise pour la semaine suivante et la réception d’Angers. Avec un but de celui qui allait devenir meilleur jeune de Ligue 1 aux Trophées UNFP, les Parisiens empochaient les trois points (1-0) et actaient l’obtention du 13e sacre de l’histoire du club, le quatrième de suite, le 11e de l’ère qatarienne. Ce n’était plus qu’une question de temps. Pas de grande célébration, encore moins la présentation du trophée, juste un tour d’honneur pour marquer le coup. «La saison dernière, on a déjà gagné le titre avec une large avance, mais je crois qu’on a encore amélioré notre performance cette année», savourait Luis Enrique. À noter qu’entre «Sainté» et Angers, Paris avait composté son billet pour la finale de Coupe de France aux dépens de Dunkerque (victoire 4-2).

22 avril 2025, match en retard de la 29e journée : Paris voyage en première

«Marquer l’histoire». Une idée fixe pour Luis Enrique et ses joueurs. Ça passe évidemment par les titres, notamment la C1, mais aussi les records. Le PSG en a battu un à Nantes (1-1), en match en retard de la 29e journée, avec un 39e match consécutif sans défaite à l’extérieur en Ligue 1. Dans les cinq grands championnats, l’AC Milan avait aligné 38 matchs sans défaite loin de ses bases au début des années 90. Une sacrée performance et une série débutée en février 2023, sous Christophe Galtier. Pas le match de l’année, mais un match pour l’histoire. En comptant le barrage de C1 contre Brest, le PSG n’a jamais perdu loin du Parc face à une équipe française. Costaud.

25 avril 2025, 31e journée : la première défaite

Après l’obtention du titre de champion, Luis Enrique s’est longtemps servi de la chasse aux records comme motivation. Et pour garder l’esprit alerte en vue de la Ligue des champions aussi... Sans défaite à la 30e journée, c’était tentant de viser une saison sans la moindre défaite, une grande première en L1. Ou au moins d’égaler la série d’invincibilité du FC Nantes, battu à la 32e journée en 1994-95. Un peu moins bien dans les semaines précédentes, le PSG affrontait Nice afin de poursuivre sa série mais aussi (et surtout) de monter dans les tours avant Arsenal. Luis Enrique alignait d’ailleurs son équipe type. «Si on m’assure qu’en perdant contre Nice on va en finale de Ligue des champions, je signe», s’amusait-il avant la partie. La prophétie s’est réalisée. Tombeurs d’Arsenal, les Parisiens ont cédé face au Gym (1-3). Un hold-up, avec un PSG la tête ailleurs lors du second acte. Pas de record. La priorité est ailleurs. Paris a cédé à Strasbourg (2-1) la semaine suivante.