Visé par deux plaintes pour agression sexuelle et viol sur mineurs, Christophe Barbereau avait disparu de son domicile de Reventin-Vaugris (Isère) le 11 mai dernier sans laisser de traces.
Passer la publicité Passer la publicitéLes battues du printemps sont vraisemblablement passées à quelques mètres du corps. La dépouille découverte dimanche 12 octobre dans le massif du Pilat (Loire) est bien celle de Christophe Barbereau, a indiqué le parquet de Saint-Étienne au Figaro. Ce professeur de philosophie avait disparu de son domicile sans laisser de traces le 11 mai dernier alors qu’il avait appris être visé par deux plaintes pour agressions sexuelles et viols sur mineur.
C’est un chasseur qui est tombé sur le corps, en état de décomposition avancé, dimanche, rapportait Le Dauphiné Libéré en début de semaine. Ce dernier a alerté les gendarmes qui se sont rendus sur les lieux, dans les bois, dans le secteur de Pélussin, comme l’ont confirmé plusieurs sources proches du dossier au Figaro. L’enquête sur la disparition de Christophe Barbereau, initialement ouverte par le parquet de Vienne (Isère), a été transmise à celui de Saint-Étienne.
Passer la publicitéLes éléments retrouvés près du corps laissaient peu de place au doute. Les militaires ont en effet identifié le casque de moto du quadragénaire ainsi que des papiers d’identité, à proximité. La dépouille portait en outre des vêtements correspondant à ceux de Christophe Barbereau. L’autopsie et des examens complémentaires ont confirmé son identité, nous précise la procureur de la République de Saint-Étienne, Anne Gaches. L’homme s’est vraisemblablement donné la mort par pendaison précise Le Dauphiné Libéré.
Visé par deux plaintes pour viols et agression sexuelles
Professeur de philosophie et de judo «très apprécié» selon plusieurs témoignages, Christophe Barbereau avait disparu de son domicile de Reventin-Vaugris le 11 mai dernier. Il avait enfourché sa moto et laissé un message d’encouragement à ses élèves. À son domicile, ses proches avaient trouvé une lettre d’adieu leur étant adressé. Le quadragénaire qui s’était récemment installé dans la région après plusieurs années passées dans les Alpes s’était rendu en direction du massif du Pilat, juste de l’autre côté du Rhône.
Évanoui dans cette moyenne montagne qu’il appréciait, le professeur avait fait l’objet de recherches importantes organisées par ses proches. Plus de 200 personnes avaient ainsi participé à des recherches organisées par sa sœur autour du crêt de l’Œillon. Cette dernière s’était ensuite excusée, quand elle avait appris les plaintes qui visaient son frère.
Ce dernier faisait l’objet de deux plaintes déposées à Blois et Chartres pour agressions sexuelles et viols sur mineurs. L’une des victimes affirme avoir été violée à partir de l’âge de 14 ans et durant plusieurs années dans le club de judo où officiait Christophe Barbereau. Avant de disparaître, ce dernier avait eu connaissance d’une de ces deux plaintes au moins.