Canicule : à Toulouse, les habitants écrasés par la chaleur

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité. 

Toulouse (Haute-Garonne) était à l'arrêt, lundi 11 août, avec 41 degrés à l'ombre dans l'après-midi. Les éventails ont battu l'air et les boissons fraîches eu du succès, mais les ombrières de la place du Capitole ont peiné à supporter la température. "On essaie de tester justement [l]e système. Je n'ai pas l'impression que ce soit très efficace aujourd'hui. Je crois qu'il faut beaucoup de courage pour affronter cette journée", confient une mère et son fils, tout juste arrivés de Saint-Étienne (Loire).

Adrien Lacombe, serveur, doit tenir le choc jusqu'à minuit. Il garde le sourire, malgré la sueur qui ne cesse de perler sur son front. "Ça fait déjà deux, trois jours que c'est dur, quand même. C'est un peu chaud, c'est dur, mais bon, il faut le faire. On est là", dit-il.

Un épisode de 10 jours prévu

Les quais de la Garonne, d'ordinaire si fréquentés, étaient déserts. Les Toulousains suffoquaient plus encore à la sortie du métro, les rames n'étant pas climatisées. Il n'y a que sur la Garonne qu'a pu être ressentie une légère brise. "Je viens du Nord, donc il fait moins chaud là-haut. Là, c'est vrai que c'est quand même assez étouffant. C'est sûr que c'est préoccupant. On se doute bien qu'il y a quelque chose qui se dérègle. Maintenant, est-ce qu'un peu y remédier, ça je ne sais pas", confie un homme.

France Télévisions a également croisé ceux des cyclistes et des coureurs. Mais il va peut-être falloir lever le pied : selon Météo France, l'épisode devrait durer plus de dix jours, avec des températures autour de 42 degrés.