DIRECT. Manifestations du 1er-Mai : les premiers cortèges attendus dans la matinée, 250 rassemblements prévus en France
Entre 100 000 à 150 000 personnes sont attendues en France lors des manifestations du 1er-Mai, a affirmé une source policière à franceinfo, mercredi 30 avril. A Paris, les autorités estiment l'affluence entre 15 000 et 20 000 personnes. Au total, 250 rassemblements ont été recensés dans toute la France, selon nos informations. En 2024, les manifestations organisées pour la journée internationale des travailleurs avaient attiré 121 000 personnes, selon le ministère de l'Intérieur, alors que la CGT affirmait en avoir décompté "plus de 200 000". Suivez notre direct.
• Des cortèges dès le matin, à partir de 14 heures à Paris. A Bordeaux, le cortège s'élancera à 10 heures de la place de la République. Le rendez-vous marseillais est fixé à 10h30 du Vieux-Port, tandis que les manifestants lyonnais partiront du métro Garibaldi (7e arrondissement) à la même heure, comme à Lille (porte des Postes) ou Nantes (Miroir d'eau). A Paris, le cortège doit quitter à partir de 14 heures la place d'Italie, dans le 13e arrondissement, pour rejoindre la place de la Nation, en passant par le boulevard de l'Hôpital, le pont d'Austerlitz et le boulevard Diderot.
• Des défilés syndicaux aux revendications variées. La CGT, Solidaires et la FSU appellent à manifester "pour la paix, nos retraites et nos salaires". Outre les revendications sociales, les thèmes portés cette année comportent notamment le soutien à la Palestine ou la lutte contre l'islamophobie, à la suite de l'assassinat d'Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard, vendredi. L'objectif des trois syndicats est aussi de se mobiliser "contre la trumpisation du monde et l'internationale réactionnaire qui se développe partout", souligne auprès de l'AFP Thomas Vacheron, cadre de la CGT.
• La France insoumise au cœur des défilés ? LFI se joindra aux rassemblements syndicaux de jeudi, au grand dam de certains syndicalistes qui redoutent que les insoumis "s'accaparent la mobilisation" comme ils l'ont fait, selon Solidaires, pour la marche contre le racisme, en mars. LFI reprend les mots d'ordre des syndicats, "d'ordre politique au sens de la vie de la cité", rétorque auprès de l'AFP la députée Aurélie Trouvé, chargée des relations du parti avec les syndicats. "Nous avons toujours respecté l'indépendance et l'autonomie des syndicats", assure-t-elle.
Plusieurs villes sous surveillance. Selon nos informations, les villes où l'ultragauche est implantée, en particulier à Rennes, Nantes, Lyon, Toulouse, Dijon ou encore Grenoble, font l'objet d'une surveillance particulière. Les autorités craignent l'irruption de black blocs, "avec notamment des ultras venus d'autres pays européens", après de "nombreux appels lancés sur les réseaux sociaux", précise une source policière à France Télévisions.