Le soleil, la lune et les champs de blé de Temur Babluani: souviens-toi et espère

Comment le vol d’un blue-jean mis à sécher sur un balcon, un soir d’été 1968 à Tbilissi, conduisit-il le héros aux confins de l’Union soviétique, dans un camp de travail, puis dans un autre, puis dans un troisième, accusé d’abord de deux meurtres, puis de trois, puis de cinq - bien qu’il fût à chaque fois innocent? Djoudé, 17 ans, n’avait pas le choix. Son unique pantalon lui arrivait aux mollets. Son père, fils d’un prince géorgien, devenu cordonnier, avait refusé de lui en racheter un. Et c’est ainsi que son destin se mit en branle.

Bientôt, son quartier fut le théâtre d’une arrestation pour recel de dollars puis d’un premier meurtre qui le touchèrent de près sans qu’il y soit mêlé. Mais, de fil en aiguille, pris en tenailles entre le KGB et les caïds de son quartier qui lui font endosser un crime d’honneur dans une mise en scène rocambolesque, Djoudé sera forcé de revendiquer un assassinat qu’il n’a pas commis. Lui qui n’avait qu’un seul désir, s’inscrire aux Beaux-Arts puis épouser pour…

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