En Afghanistan, plus de 500 000 personnes ont été déplacées à cause de catastrophes climatiques en 2024, alerte l'ONU
Plus de 500 000 Afghans ont été déplacés du fait d'inondations, de la sécheresse ou d'autres catastrophes climatiques en 2024, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). D'après un nouveau rapport de l'agence onusienne publié jeudi 27 février, près de neuf millions de personnes ont été affectées l'an dernier par des aléas climatiques dans le pays, l'un des plus pauvres au monde, mais aussi l'un des plus vulnérables aux effets du changement climatique.
Selon cette source, 59% des déplacés se sont établis dans leur province d'origine et la plupart d'entre eux proviennent des régions de Hérat et de Farah, dans l'Ouest. L'OIM alerte également sur le fait que 96% des villages afghans manquent d'équipements pour alerter les habitants de catastrophes, mais également pour leur porter secours, et 92% ont un accès limité aux services d'urgence. Plus de 11 millions de personnes risquent à l'avenir d'être gravement affectés par des désastres climatiques, particulièrement dans les provinces de Ghor (ouest), Khost (est) et Jawzjan (nord).