Au Québec, grève historique de la fonction publique

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Rassemblement des enseignants, le 23 novembre, au parc Jarry, à Montréal, pour participer à une grande marche en faveur des écoles publiques du Québec. NORBERT GRISAY/Hans Lucas via AFP

RÉCIT - Le mouvement, très suivi dans la santé et l’éducation, dure depuis plus d’un mois. Une première en cinquante ans.

Montréal

Avec leurs panneaux rouges, «Non à la violence du gouvernement», ou encore «Non au sabotage de l’école publique», les plus de 500.000 grévistes du secteur public de la Belle Province multiplient les coups d’éclat. À quelques jours de Noël, les personnels du syndicat de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), représentant 66.000 enseignants et personnels de l’éducation, ont décidé de bloquer le port de Montréal. Ce sont les plus déterminés. «Bouge, tabarnak», lance l’un d’eux à l’attention du premier ministre, François Legault, afin que celui-ci accepte leurs revendications. L’action est ponctuelle et ne durera que quelques heures. Les grèves sont encadrées au Québec. Les grévistes soulèvent leurs panneaux, poussent quelques hurlements contrôlés. Les automobilistes qui voient leur cause avec sympathie klaxonnent et les grévistes les remercient par d’autres hurlements!

Les interruptions de travail sont peu fréquentes au Québec et ce mouvement n’en est que plus exceptionnel

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