Roland-Garros : le revers à une main, chef-d’œuvre en péril…

Une nuit au musée. Mercredi soir, Roland-Garros a raccompagné le cœur serré Richard Gasquet (battu par Jannik Sinner) et Stan Wawrinka (dominé par le Russe Pavel Kotov). Symboles d’un revers à une main hier synonyme d’excellence, d’équilibre, d’élégance, aujourd’hui observé comme une relique. Un geste suranné. Pourtant l’un des coups les plus majestueux du tennis, qui oppose la légèreté à la force imposée, incarne un prolongement naturel du bras qui étire le corps pour lui donner toute sa dimension artistique. Un geste sublimé par Donald Budge, Rod Laver ou Ken Rosewall ; incarné avec majesté par Arthur Ashe ; porté avec virtuosité par John McEnroe, Stefan Edberg ou Pete Sampras ; avec élégance par Amélie Mauresmo, Gabriella Sabatini, Ashleigh Barty ou Justine Henin ; frappé par Guillermo Vilas, Ivan Lendl ou Tomas Muster ; modernisé par Gaston Gaudio et Gustavo Kuerten ; encadré par Roger Federer. Encore défendu par Grigor Dimitrov, Dominic Thiem ou Dan Evans. Au sein de la jeune génération…

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