Retraites, impôts, dette… Ces points rédhibitoires dans le programme du Nouveau Front populaire

Sept semaines. Cela fait sept semaines que la France est dirigée par un gouvernement démissionnaire, du jamais vu sous la Ve République. Face à l’urgence du calendrier politique, les tractations pour trouver un remplacement de Gabriel Attal à Matignon s’accélèrent. La semaine passée, les chefs de partis du Nouveau Front populaire (NFP), accompagnés de Lucie Castets, la candidate de l’alliance de gauche au poste de premier ministre, ont été reçus par Emmanuel Macron. Ce lundi, cela a été au tour des présidents de l'Assemblée et du Sénat, ainsi que des représentants du Rassemblement national (RN), d'être accueillis à l'Élysée. Après ces premières consultations, la «solution institutionnelle stable» que le chef de l’État appelle de ses vœux semble de plus en plus introuvable. Fiscalité, pouvoir d'achat, retraites… Le Figaro a passé au crible les incompatibilités a priori insurmontables qui séparent le NFP, et son programme à gauche toute, et les autres partis, en particulier le camp présidentiel.