Après trois années d’épidémies, la filière du foie gras se remplume doucement

Noël et le Nouvel An feront-ils oublier les déboires des années passées ? C’est ce qu’espèrent en tout cas les professionnels de la filière du foie gras. En ces fêtes de fin d’année, qui représentent pour les producteurs et transformateurs environ 30 % des ventes à l’année de ce mets typique de la cuisine française, les professionnels de l’élevage – et du gavage – du palmipède comptent bien se refaire une santé.

Malgré quelques occurrences entre août et novembre, la grippe aviaire s’est montrée plus timide cette année. Si les élevages bovins et ovins étaient, eux, décimés par la fièvre catarrhale ovine ou la maladie épizootique hémorragique, l’ennemi juré des producteurs avicoles a été bien moins destructeur en 2024 qu’à l’accoutumée. « La filière reprend son souffle. Les élevages ont pu être approvisionnés en canetons et ont fonctionné normalement », se réjouit Marie-Pierre Pé, directrice du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog).

22 millions de volailles abattues en 2021

Il reste 85 % de l’article à lire, la suite est réservée aux abonné.es.
Profitez d’un accès illimité aux contenus en ligne et
soutenez une rédaction jeune, libre et engagée !

Abonnez-vous à l’Humanité à partir de 11€/mois