La Chine, désormais au centre de la très confidentielle stratégie nucléaire des États-Unis

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Des missiles intercontinentaux DF-41 chinois à Pékin, lors d’un défilé en 2019. GREG BAKER / AFP

Pékin s’est dit «préoccupé» par la discrète révision du document «Nuclear Employment Guidance» américain qui pointe l’accroissement de l’arsenal chinois et le risque de «collaboration» nucléaire entre Chinois, Russes et Nord-Coréens.

L’article du New York Times publié le 20 août a fait l’effet d’une petite bombe. David E. Sanger - dont sa biographie sur le site du grand quotidien américain rappelle qu’il écrit sur la «stratégie nucléaire américaine» depuis quatre décennies - est lu avec minutie car, sur ce sujet particulièrement sensible, chaque mot compte. Ce n’est pas pour rien que l’on parle de «grammaire nucléaire» pour évoquer la langue très codifiée de la dissuasion. En l’espèce, le journaliste américain a révélé que le président Joe Biden avait approuvé en mars dernier un document hautement confidentiel relatif à la politique nucléaire américaine, qui n’a pas fait l’objet d’une annonce officielle de la Maison-Blanche. 

Il s’agit d’une révision, qui a lieu généralement tous les quatre ans, du plan baptisé «Nuclear Employment Guidance». Il n’existe aucune copie numérique de ce texte qui n’est distribué sous format «papier» qu’à une poignée de très haut gradés et de responsables américains concernés…

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