La permission fatale du boxeur Carlos Monzon, incarcéré pour le meurtre de sa femme

«C’est un conquistador et un prince, c’est un dompteur et c’est le fauve… On dit qu’il est El Macho. C’est-à-dire la perfection virile », s’épanchait Alain Delon dans la préface de l’autobiographie du boxeur argentin Moi, Carlos Monzon (Éditions Pygmalion) publiée en 1975. Vingt ans après cette déclaration enflammée, le conquistador argentin a mauvaise mine. Nous sommes le 8 janvier 1995. Son corps sans vie, torse nu et en short, gît de tout son long sur le dos parmi les herbes hautes d’une friche en bordure de la route provinciale 1 dans la zone de Los Cerillos, au nord-est de Santa Rosa de Calchines. Un pantin désarticulé d’un mètre quatre-vingt-un filmé sans aucune pudeur par la télévision argentine arrivée sur les lieux après que la R 19 gris clair immatriculée B-2705773 qu’il conduisait à 140 km/h a décollé en heurtant un accotement, soit passée au-dessus d’un ravin rempli d’eau et ne s’écrase sur le sol après sept tonneaux.

Les trois passagers du véhicule ont été éjectés de l’amas…

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