Fabien Galthié : «Jalibert continuera s’il le souhaite, chacun a le choix…»

Matthieu Jalibert hors du groupe 

«On prend le temps de discuter avec tous les joueurs. Il n’y a que 23 places, on travaille à 42, donc… Le projet est collectif. Pour construire une équipe, ce qui est important pour nous, c’est la détermination du moment et la force individuelle qui vont servir au collectif. Cette tournée est un moment important en vue de 2027. Ces quatre semaines nous permettent d’embarquer tous les joueurs qui sont en capacité, à la fois, de tenir sur la distance, de se développer physiquement et rugbystiquement, mais aussi de développer une compétence sur l’endurance mentale et la force de caractère qu’il faut avoir avec l’équipe de France pour traverser les moments difficiles. C’est le message que l’on partage avec chacun des joueurs.»

Entendre sa déception

«Chacun est libre de vivre ses émotions, de les partager. Nous, on a besoin de détermination, de joueurs forts. Jusqu’à présent, il (Jalibert) a apporté à l’équipe de France son talent, il a toujours essayé de donner le meilleur de lui-même, il continuera, s’il le souhaite bien sûr. Chacun a le choix de prendre des décisions. Mais nous avons besoin d’identifier les joueurs capables de vivre les bons moments mais aussi les moments difficiles. On pourrait parler de ma carrière, mais ce n’est pas le sujet (sourire).»

Buros plutôt que Barré à l’arrière

«Romain (Buros) était venu en tournée en Australie avec nous dès 2021, puis au Japon en 2022. Il est régulièrement avec nous, il performe en club et à l’entraînement. Il nous a montré depuis trois semaines son capital confiance et ses certitudes. Léo, qui avait fait de très bons matchs, a laissé un peu de place à l’émulation dans ses performances (contre le Japon, NDLR). On a jugé le bon moment de permettre à Romain de venir chercher le maillot. On essaye à chaque fois d’être le plus juste possible. Il y a toujours des petits ajustements liés à la forme du moment, à notre ressenti sur la construction de l’équipe. Ce n’est donc pas la première fois.»