«J'ai divisé mon salaire, mais j'ai multiplié mon bonheur»: ces cadres qui ont tout lâché pour un métier manuel

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Une entreprise sur quatre ayant ouvert l'an dernier en France était artisanale et le nombre de créations d'entreprises a pour la première fois dépassé les 250.000 entités dans le secteur. chokniti / stock.adobe.com

RÉCIT - Nombreux sont les Français à vouloir quitter le tertiaire pour se reconvertir et devenir, du même coup, leur propre patron. Porté par la crise sanitaire, l’engouement pour l’artisanat ne faiblit pas.

D'un cabinet de conseil parisien à la plomberie, la trajectoire est peu commune. C'est pourtant celle qu'a choisie, contre toute attente, Alliaume Tixier. « Je n'ai jamais été bricoleur : je n'avais qu'un tournevis chez moi », s'amuse ce Lyonnais qui, il y a neuf mois encore, était consultant en transformation digitale. Aujourd'hui, le jeune père de famille est plombier. Aucune passion enfouie pour les canalisations, mais une vocation née d'un chantier lancé dans sa maison : «J'étais chez moi pendant les travaux et j'ai vu comment le plombier gérait ses équipes. C'est là que je me suis dit : “C'est ce que je veux faire tous les jours”. »

Après un apprentissage et une fois son CAP en poche, Alliaume Tixier a créé son entreprise et enchaîne désormais les chantiers. « Dans mon ancien boulot, je n'avais pas vraiment de rythme, je me sentais parfois désœuvré. Maintenant, je me lève tôt le matin, je vois l'impact de mon travail, je réponds aux besoins précis de mes clients. Et tout…

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