DIRECT. Colère des agriculteurs : après les annonces de Gabriel Attal, les organisations syndicales appellent à poursuivre le mouvement

Une main tendue pour les vignerons. Après les "premières mesures annoncées" par Gabriel Attal vendredi soir, le ministre de l'Agriculture a annoncé samedi 27 janvier sur franceinfo qu'elles "sont appelées à se décliner sur d'autres sujets", dont la viticulture. Ainsi, Marc Fesneau, a promis que des annonces sur les revenus des viticulteurs vont être faites la semaine prochaine. Ces "mesures de gestion de crise" devront permettre aux viticulteurs "de couvrir à la fois ce qui s'est passé sur le mildiou" et concernant la "trésorerie". Suivez notre direct.

Après les annonces de Gabriel Attal, les organisations syndicales appellent à poursuivre le mouvement. "On ne vous lâchera pas. Je ne vous lâcherai pas", a promis le Premier ministre, dans la soirée de vendredi 27 janvier, lors de son déplacement dans une exploitation bovine de Montastruc-de-Salies (Haute-Garonne). Toutefois, cette promesse n'a pas réussi à convaincre le monde agricole, où beaucoup ne parviennent plus à vivre de leur métier. Ainsi, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, ainsi que les Jeunes agriculteurs, la Confédération paysanne et la Coordination rurale ont appelé leurs militants à poursuivre le mouvement. 

Des blocages levés samedi. En Haute-Garonne, le barrage sur l'A64 au niveau de Carbonne va être levé dès samedi midi, a annoncé Jérôme Bayle, figure du mouvement de colère des agriculteurs. Les barrages sur l'A13, l'A6, la RN14 ont été levés, ont précisé les responsables à France Télévisions. Celui du péage de Saint-Arnould-en-Yvelines a également été levé, selon un responsable de l'A6 à France Télévisions. Franceinfo fait le point sur les blocages levés et maintenus. 

Une marche blanche organisée en hommage aux deux femmes mortes en Ariège. Ce doit être un moment de "recueillement et de solidarité". Une marche blanche est organisée samedi à partir de 13h30 dans les rues de Pamiers (Ariège) en mémoire d'Alexandra et Camille Sonac, mortes mardi, après avoir été heurtées de plein fouet par une voiture sur un barrage. Aucune prise de parole, aucune bannière politique ni aucun drapeau d'entité ne seront acceptés durant la marche, ont précisé les organisateurs.