A Washington, des tirs ont visé deux militaires de la Garde nationale, qui sont toujours dans un état critique, mercredi 26 novembre. Donald Trump a dénoncé un "acte de terreur" et promis de renforcer ses politiques anti-immigration. Dans une allocution vidéo solennelle, le président américain a également confirmé que le suspect arrêté est un homme venu d'Afghanistan en 2021. "Le suspect arrêté est un étranger qui est entré dans notre pays en provenance d'Afghanistan" et qui "a été amené ici par le gouvernement Biden en septembre 2021", a dit Donald Trump, depuis la Floride où il passe la fête de Thanksgiving.
Le président républicain a dit que son gouvernement devait maintenant "réexaminer" tous les individus venus d'Afghanistan aux Etats-Unis quand son prédécesseur démocrate Joe Biden était au pouvoir. Donald Trump s'est livré à une véhémente diatribe contre l'immigration, qualifiée de "plus grande menace pour la sécurité nationale", en reprochant à son prédécesseur d'avoir laissé entrer des "millions" d'étrangers aux Etats-Unis.
Les deux militaires sont dans un "état critique"
Les tirs sont survenus dans l'après-midi de mercredi en plein centre de la capitale américaine, investie depuis août par des centaines de ces militaires de réserve pour y mener des patrouilles à pied, à la demande de Donald Trump et contre l'avis des autorités locales démocrates. Vers 14h15, heure de Washington, "un suspect est arrivé à l'angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux" en patrouille, a déclaré lors d'une conférence de presse Jeffery Carroll, un responsable de la police de Washington, parlant d'un "tireur solitaire". D'autres gardes nationaux "sont parvenus" à le "maîtriser pour l'arrêter", a-t-il ajouté. "Les tirs étaient ciblés", a déclaré Muriel Bowser, la maire démocrate de Washington, lors de la même conférence de presse. Les deux militaires sont dans un "état critique", a insisté devant les caméras Kash Patel, le directeur du FBI, alors que la confusion a un temps régné sur leur sort. La police de Washington a par ailleurs fait savoir qu'elle n'avait pour l'instant "connaissance d'aucun mobile".